La pression des climatologues, appuyés par les écologistes, a poussé l’État à accélérer la transition énergétique (et écologique) vers un avion vert. Rien n’est impossible, mais pas selon le timing imposé par les verts. Depuis plusieurs années, on voit bien, avec l’arrivée des motorisations électriques et hybrides, l’émergence d’un grand nombre de projets, signe que l’écologie devient un enjeu majeur pour les constructeurs et l’aérien dans son ensemble. Mais il y a eu une accélération ces deux dernières années avec l’arrivée de notre chère Greta Thunberg et du « flygskam », cette « honte de prendre l’avion » venue de Suède alors que les habitants étaient quand même les plus grands consommateurs d’aérien en Europe. Et puis, il y a la montée en puissance des écologistes et la parole des climatologues qui veulent réduire l’usage de l’aérien, car celui-ci émet trop de gaz à effet de serre (GES), essentiellement du C02, mais aussi de la vapeur d’eau et des oxydes d’azote. Cela conduit les climatologues à estimer à 7 % le niveau des GES. Le chiffre le plus communément admis est de 2 à 3 % par les scientifiques.
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