Tous les aviateurs, privés ou pros, ne connaissent pas le Groupement des industriels et professionnels de l’aviation générale (GIPAG). En revanche, tous connaissent leur mécano ou l’entreprise qui entretient leur avion, ainsi que quelques centres de formation qui fabriquent des pilotes professionnels. Les principales chevilles ouvrières du secteur de l’aviation générale et du travail aérien s’y retrouvent pour que leur voix, leurs éventuelles difficultés et leurs contraintes soient entendues par les instances administratives et techniques de notre pays, mais également à l’échelon européen. Notre aviation a besoin de ce contre-pouvoir pour faire remonter du terrain les conséquences parfois « hors-sol » de certaines décisions qui sont prises par des technocrates ayant une connaissance un peu lointaine du secteur. Le GIPAG est devenu adhérent à la Fédération nationale de l’aviation marchande (FNAM) qui regroupe des acteurs de l’aérien, dont des grandes compagnies, des organismes de formation… Tous les ans, le GIPAG tient son assemblée générale, la dernière a eu lieu à La Baule, fin septembre. Ceux qui suivent l’actualité aéronautique ont certainement entendu parler de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) chargée de trouver des pistes pour une transition écologico-énergétique. Cette convention était « un peu » pilotée par une équipe de climatologues.
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