Au sol, il y a un parcours fléché. Tout candidat au vol doit d’abord passer par les toilettes… Il faut se laver les mains, prendre connaissance des consignes, réajuster son masque, voire se recoiffer… Ensuite, il va préparer son vol en tapant sur un clavier protégé avec, en cas de doute, un distributeur de gel qui doit éloigner le virus. Bienvenue dans le monde du déconfinement. Depuis le 11 mai, on a à peu près le droit de revoler. Alors, il reste encore à définir clairement ce qui est possible de faire. Mais au moment où nous mettons sous presse, selon l’expression consacrée, on est encore dans le ni-ni : ni interdiction ni autorisation (lire aussi notre article juridique sur la reprise des vols)… La DGAC devrait produire des consignes précises, elle sollicite régulièrement le cabinet du ministre qui, pour l’heure, a sans doute préoccupations que de se pencher sur le sort de quelques pilotes privés.
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