C’est certainement la façon la plus simple, et surtout la plus économique, de découvrir la troisième dimension. On pourrait presque conseiller de passer par l’ULM avant d’essayer l’avion. Leur pilotage est différent, même si les ULM trois-axes sont proches des avions dans leur maniement. Les ultralégers sont, comme leur nom l’indique, nettement plus sensibles à l’aérologie. Ils demandent donc une meilleure maîtrise de l’appareil, une plus grande finesse de pilotage. Pour commencer à voler en ULM, toutes classes confondues, et se présenter à l’examen de pilote ULM, il faut avoir 15 ans révolus et être détenteur d’un certificat médical délivré par un médecin généraliste. La formation comporte une partie théorique et une partie pratique. Pour celui qui est déjà titulaire de la licence de pilote privé avion (PPL/LAPL), il sera dispensé d’une partie de la théorie, et n’aura à passer que la partie spécifique qui concerne sa classe d’ULM. L’examen est constitué de plusieurs modules où des questionnaires à choix multiples exigeront 75 % de bonnes réponses.
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