Ne nous envoyez pas de courrier nous disant que nos propos poussent à la consommation et que l’on peut allègrement dépasser les butées prévues pour une inspection d’hélice : si nous savons parfaitement que certains pays autorisent – les USA pour les avions privés non loués – ou autorisaient – l’Allemagne avant le règne de l’EASA – le dépassement des recommandations constructeur, nous savons aussi que pour ceux qui ont rencontré un problème, les conséquences ont, le plus souvent, été fatales à leur hélice. Il est temps de tordre le cou à un certain nombre de légendes urbaines qui courent dans notre petit Landerneau : « Aux USA, ils ne s’embêtent pas avec les révisions générales des hélices, ils les laissent sur l’avion et ça va bien comme ça, ce qui tue les hélices, c’est le démontage et le remontage. » Non. Tout simplement non. La raison est simple : le système juridique américain ne pardonnerait pas à un propriétaire la blessure ou la mort d’un passager survenue lors d’un accident avec un avion dont l’un des systèmes critiques aurait été négligé.
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