Dressons d’abord un premier constat sur l’inégalité de traitement entre les divers pays européens. Entre ceux qui volent toujours et ceux que l’on peut traverser en sécurité pour livrer des aéronefs, la France a choisi un mode de confinement dur, faisant de la sécurité sanitaire sa priorité : « Du petit propriétaire à Airbus, les règles sont les mêmes pour tout le monde », confirme Nicolas Chabbert, Senior Vice-Président de Daher Aircraft Division. Pourtant, une petite balade sur l’application Flightradar24 montre qu’il y a deux poids, deux mesures. Le temps du débriefing n’est encore pas venu, mais les divergences d’appréciation sur ce qu’est « l’intérêt général » (lire aussi notre article web à propos des dérogations obtenues par la Fédération Française Aéronautique pour ses aéroclubs, leur permettant de convoyer leurs avions vers les ateliers de maintenance) indiquent d’ores et déjà que les acteurs de la filière réclament une égalité de traitement.
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