Imaginez que, déposant votre voiture chez un garagiste, l’État oblige ce dernier à confier votre automobile à une tierce personne afin qu’elle vérifie sur route si votre véhicule a été bien réparé… La procédure est un peu alambiquée surtout quand vous apprenez que cette « prestation » n’est pas gratuite et comporte un surcoût significatif. Elle est d’autant plus surprenante que votre garagiste procède depuis toujours à ces vérifications du travail fait par lui-même. Comment faire simple quand on peut faire compliqué… ? Eh bien, c’est précisément le schéma que l’EASA vient de mettre en place au sein de notre aviation générale. Depuis toujours, ces vérifications du travail effectué au sein d’un atelier de maintenance au travers d’un vol n’étaient nullement réglementées. Mais elles étaient naturelles puisqu’il fallait logiquement s’assurer que les réponses apportées sur le plan technique étaient pertinentes et que les dysfonctionnements avaient disparu.
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