Cinq mois après l’appel de 93 parlementaires qui s’étaient mobilisés pour défendre le transport aérien, cette fois, c’est une sénatrice qui déploie un plaidoyer argumenté pour montrer que le transport aérien est un outil capital de désenclavement des territoires, là précisément où l’offre de la SNCF ne remplit pas cette mission. La résistance s’organise et le rapport apparaît comme une réponse aux tenants de l’écologie punitive. Une réponse aux chiennes de garde estimant qu’il faut taxer le kérosène et augmenter les prix des billets d’avion, le tout dans une méconnaissance coupable de l’économie du transport aérien. Combien de fois, avons-nous souligné dans ces colonnes que le transport aérien français agonise lentement, étouffé par les taxes, redevances et injustices fiscales ? La sénatrice du Cantal, Josiane Costes, a rédigé un rapport parlementaire dans le cadre d’une mission d’information sur les transports aériens et l’aménagement du territoire. Elle et son équipe proposent une trentaine de mesures pour assurer un véritable désenclavement des territoires en mettant en place des lignes d’aménagement du territoire (LAT) au profit des régions les moins bien desservies par l’avion, mais également par la SNCF. Elle a remis son rapport à la mi-novembre à Jean-Baptiste Djebarri, le ministre pilote.
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