Lors du prochain salon des formations et métiers aéronautiques qui se tiendra à Aeroscopia (Blagnac) les 27, 28 et 29 septembre, parmi les conférences métiers, l’une est consacrée au job de PNC, elle permettra de se faire une idée plus précise du métier puis de s’informer sur les différentes écoles auprès de nos exposants.
Ceux qui prennent l’avion ont certainement changé d’opinion sur les PNC ; les hôtesses, les « Stewards » ou les membres d’équipages de cabine (mec), appelez-les comme vous voudrez… Ils ont pu apprécier, ô combien leur présence est indispensable et pas seulement pour servir un jus d’orange. Garder ça en mémoire en serait presque du mépris pour un job dont l’essence même est l’empathie pour les autres. Une de leurs préoccupations est le bien-être du passager, ce n’est pas un vain mot pour qui les fréquente.
Prendre l’avion n’est pas toujours une promenade de santé : il faut savoir accueillir, par un mot gentil et un regard bienveillant, ceux qui n’apprécient que modérément de passer plusieurs heures dans une carlingue à 20 000 pieds. L’échange des regards en dit long, tant du côté du PNC que de celui du passager ; ce dernier sait alors assez toute la confiance qu’il peut avoir dans le premier.
Être à l’écoute : il y a des gens qui aiment cela et qui se sentent bien en faisant du bien. On en retrouve pas mal chez les PNC. Avec eux, on peut discuter, échanger, partager des anecdotes, des points de vue, un moment convivial qui vous font oublier que vous êtes en l’air. Pour ceux qui aiment prendre, c’est toujours sympa de bavarder en savourant la magie d’être en altitude. Les PNC ne sont pas que ceux-là. Ils assurent la sécurité à bord, savent prodiguer les premiers gestes de secourisme, voire réanimer, ils savent vous faire sortir d’un avion en cas de papin, ils connaissent notre physiologie… Bref, c’est un chouette métier pour ceux qui aiment aller vers les autres.