Robin est très connu en Europe. La flotte de presque chaque aéroclub français, mais aussi celles de pays limitrophes, sont constituées de ces appareils à la voilure à dièdre déporté. Excellents avions-écoles, ceux-ci s’adaptent également aux voyages. Confort, vitesse de croisière et endurance accommodent adroitement les pilotes et pax. La maintenance est simple et la cellule, en bois et toile, résiste bien aux intempéries. En fait, mieux vaut laisser dormir un DR 401 à la belle étoile (voire momentanément sous la neige) que dans un hangar humide. Les fibres du bois s’acclimatent bien aux écarts de température. Ce matériau naturel endure mieux les aléas de Dame Nature que les confinements prolongés. La sous-traitance de l’assemblage du populaire Jodel constitue, en 1957, le départ de Pierre Robin dans l’aéronautique. Associé à Jean Delemontez, il crée – en 1972 – le premier DR 400. Parallèlement, avec l’ingénieur Chris Heintz, l’avionneur produit le HR100 et le biplace HR200. Ces deux modèles, fort appréciés, seront livrés respectivement jusqu’en 1980 et 1989. Vers 1975, un spécimen métallique conçu pour la voltige de base fait son apparition : le R2160. Puis, le R1000 ou Aiglon, tournant avec un Lycoming O-360 (180 ch), sort en 1980. Sa production ne durera que 4 ans.
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