Entre un pilote et un avion, il y a forcément une histoire d’amour. Parfois simple, parfois complexe, à tiroirs, avec des rebondissements, mais durable malgré les tentations et les années ; associée à des endroits, à des usines, à des rencontres, des noms… Bref, vous l’avez compris, celui de Diamond a l’effet chez moi d’une madeleine de Proust. Depuis notre essai du DA50 l’année dernière, j’étais réticent à l’idée de retourner à Wiener Neustadt. Parce que la pensée que Christian Dries ne soit plus aux commandes de Diamond m’était cruelle. Et aussi parce que sa société avait été absorbée par un groupe chinois. Vous connaissez mon admiration pour cet homme d’entreprise qui, après avoir racheté le petit constructeur autrichien de motoplaneurs HOAC dans les années 1990, avait décidé de développer l’aviation générale grâce à une gamme complète d’avions monomoteurs et multimoteurs, faciles à piloter, modernes par leur avionique, équipés de moteurs dérivés de l’automobile, fonctionnant au sans plomb ou au Diesel.
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