Les pilotes qui pratiquent l’IFR seuls à bord ont tous conscience de la valeur d’un autopilote, même relativement basique. Ceux de machines VFR ont moins l’habitude de voir ces appareils installés. Et, souvent, le PA livré avec l’avion il y a bien des années, est muni d’une étiquette « INOP ». Personne n’ayant jugé utile de le faire réparer, on n’a pas pu expérimenter et se rendre compte des services rendus par ces appareils. Les pilotes automatiques plus performants, surtout deux-axes (cap et altitude) étaient, jusqu’à deux ans en arrière, très onéreux, victimes des coûts de certification et d’approbation au coup par coup auxquels nos autorités nationales tenaient comme à la prunelle de leurs yeux. Pire, il était de bon ton, du moins chez les pilotes VFR, de décrier ces appareils, en affirmant haut et fort qu’ils n’amenaient rien en matière de sécurité et favorisaient la perte de compétence dans le domaine du pilotage pur.
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