On constate souvent le même type d’évolution chez les pilotes qui ont fait le choix de la propriété plutôt que de la location. Ils changent de machine en suivant une progression qui les mène d’un biplace ou d’un quadriplace de base (généralement identique à celui utilisé pour leur formation ou du même constructeur) à des avions équipés d’un train rentrant, d’un turbo et, généralement, d’une forme de protection contre le givrage. Une fois ces derniers devenus trop exigus ou trop lents, ils passent à un modèle plus performant qui offre quatre ou six sièges. Jusqu’à quelques années en arrière, le bimoteur était considéré comme l’étape suivante la plus probable. Mais en raison du coût des carburants, d’une réglementation oppressive et surtout des performances accrues offertes par certains monomoteurs, ces avions ont été délaissés et n’occupent plus le devant de la scène.
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