L’assemblée générale de la Fédération Française Aéronautique (FFA) s’est tenue courant mars. C’est le rendez-vous rituel des chiffres, des statistiques, des remontées de problématiques, l’évaluation de la bonne santé de la fédération, les marronniers de toute organisation obéissant aux règles de la loi de 1901… Au fil de cette assemblée, il y a eu quelques temps forts et, surtout, des motifs de succès pour la fédération. L’un des points positifs de 2017 est la croissance et l’engouement suscité par la licence Jeunes Ailes. Cette licence a été lancée, il y a 4 ans, sur une idée intelligente. Son succès ne se dément pas, les dirigeants pensaient enregistrer à peine 500 demandes, le chiffre a dépassé les deux milles. Et encore, Jean-Luc Charron estime, lui, que l’on peut faire mieux à condition de bien informer les clubs sur les enjeux. Le succès du dispositif est avant tout emmené par le succès du BIA qui connaît un regain d’intérêt chez les jeunes. Il s’agit d’un « tunnel » bien identifié pour la jeune génération de pilotes avec comme point de départ le brevet d’initiation aéronautique puis une année de licence offerte, suivie par les bourses fédérales. Tous les observateurs de longue date de notre petite aviation savent que les freins à la transformation sont à l’image de ceux de notre société : puissants et donc difficiles à lever. Il serait donc bon que les responsables de clubs soient plus ouverts d’esprit, faute de quoi, la génération Z ira voler chez les ulmistes ou fera du golf…
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