À l’occasion de la journée internationale de la femme, la compagnie Air France a conclu avec les organisations syndicales un 5e accord collectif en faveur de l’égalité professionnelle des hommes et des femmes. C’est un accord sur trois ans qui s’appliquera à l’ensemble des salariés de l’entreprise. Il porte d’abord sur un allongement du congé paternité favorisant le partage des tâches, un accès plus simple au télétravail pour les femmes enceintes, la prise de congé facilitée mais également sur un aménagement des conditions de travail pour les femmes qui veulent allaiter. L’accord devra mettre en place une évaluation plus ciblée des écarts salariaux qui existeraient encore. L’accord doit, en outre, favoriser la mixité dans tous les métiers, tous les niveaux hiérarchiques et la lutte contre le sexisme. Selon la communication bien huilée de l’entreprise, « cet accord s’inscrit dans la démarche globale de l’entreprise pour faire progresser son expérience « salarié » dans un dialogue constructif. Dans ce cadre, de nombreuses initiatives sont menées dans divers domaines de notamment pour favoriser la mixité, l’égalité professionnelle et l’engagement de tous les salariés »… De son côté, le SNPL a également pris la parole, lors de cette journée, pour expliquer qu’il n’a pas signé cet accord. Une femme pilote ayant perdu son aptitude médicale pour raison de grossesse n’aurait pas pu être rémunérée, selon le syndicat, à cause de ce motif. Par ailleurs, le SNPL rappelle que le différentiel de rémunération subi à Air France serait de 25% en défaveur des femmes. Un nouveau désaccord entre direction et syndicat ? Finalement tout va bien à Air France…
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