L’aérodrome de Lognes-Emerainville est un excellent laboratoire. Si nous avons pris la décision de faire construire – il y a plus de 25 ans aujourd’hui – nos bureaux sur cet aérodrome parisien, l’une des dix plates-formes secondaires appartenant à Aéroports de Paris, un établissement public à l’époque, c’était d’abord pour nous immerger dans un environnement aéronautique car on ne parle bien que de ce l’on connaît bien ; ensuite, pour la qualité d’un cadre de vie où nos déplacements en avion léger devenaient naturels ; et, enfin, c’était une sorte de retour aux sources car c’est à Lognes que j’ai appris à piloter, à l’aéro-club de l’AIGLE précisément. Et ce n’est évidemment pas un hasard si j’ai appris à aimer l’aviation ici car cet aérodrome de l’est parisien, très proche de la capitale grâce à l’autoroute A4, a toujours été géré de façon exemplaire, il est bien contrôlé et est entretenu avec soin au point de rendre envieux nos visiteurs étrangers, il a même été très fréquenté à une époque avec +180 000 mouvements par an les années fastes. Car il a toujours offert un large choix d’aéro-clubs, une douzaine, dont les mieux gérés sont toujours là, avec parfois les mêmes présidents.
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