2 000 mètres pour la première piste et 1 000 mètres pour l’autre pouvant supporter du B737 ou de l’A320, tout cela au beau milieu des champs de la Seine-et-Marne, une tour de contrôle avec, certes, des horaires de fonctionnaires, une approche GNSS en remplacement d’un ILS coûteux, une ouverture à la circulation aérienne publique, une réserve foncière de 800 hectares, l’ensemble étant desservi par des axes routiers et, depuis quelques dizaines de mois, des lignes de bus, voilà une installation au potentiel unique située au sud de la région parisienne. Vous avez trouvé ? Il s’agit de l’aérodrome de Melun Villaroche, une vraie pépite. Qui ne l’a pas inscrit dans la liste de ses terrains de déroutement, qui n’a pas clôturé un plan de vol IFR à Melun ? Une autre question se pose quand même : les trois collectivités territoriales qui possèdent le terrain, – la Communauté d’agglomération Melun Val de Seine, le Syndicat d’agglomération de la Ville Nouvelle de Sénart ainsi que le Département de Seine-et-Marne – sont-elles conscientes du formidable outil de développement dont elles disposent ?
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