Depuis le premier janvier est entré en vigueur le nouvel arrêté concernant la formation des instructeurs ULM. En France, tout se fait avec lenteur, ce qui retarde d’autant plus la mise en pratique des mesures et leurs effets. Pourtant la faiblesse dans le domaine de l’instruction existe depuis longtemps, mais au nom de la sacro-sainte liberté du milieu ULM, au nom également de stratégies politiques, on reportait aux calandres l’urgence d’une réforme. Comme toujours dans notre beau pays, il faut un nombre de morts suffisant pour enclencher quelque chose, comme pour l’aménagement d’un rond-point. Il a donc fallu une accidentologie record en 2015 (27 accidents dont 19 mortels avec un instructeur à bord) pour que la DGAC s’empare du sujet. N’en déplaise aux Ulmistes qui aspirent, pour une grande part, à une paix royale. A-t-elle semblé menacer les pilotes ou les instances ? On ne sait pas. L’arrêté du 29 novembre 2017 et paru le 9 décembre au journal officiel, plus exactement le texte 39, détermine les conditions de délivrance, de prorogation et du renouvellement de la qualification d’instructeur d’ULM.
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