Les statistiques, aussi sèches et arides qu’elles soient, nous montrent que les pilotes se meurent de se terrer dans l’habitude. La répétition des mêmes vols, au-dessus des mêmes paysages le même café sur le même aérodrome sont le poison qui, insidieusement, tue notre passion. Pour que cette dernière vive, il n’y a que deux solutions. La première, plus facile à dire qu’à réaliser, est de ne pas tomber dans la routine. La deuxième est de trouver un antidote puissant, un remède de cheval, un médicament miracle qui traite les effets de la monotonie aéronautique et vous permette de recharger les batteries qui alimentent vos envies. Certains choisissent de passer une qualification supplémentaire comme l’IFR. Nos lecteurs savent à quel point nous avons été, et sommes toujours partisans de l’axiome qui dit que le VFR n’est que la première partie de la formation d’un pilote qui veut voyager. Nous avons toujours défendu la position qui dit que l’apprentissage de l’IFR, en lui-même, était la porte d’entrée dans un autre monde et qu’une fois la qualification en poche, un pilote avait devant lui un éventail de possibilités étendu, le tout avec un niveau de sécurité très supérieur.
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