Depuis 2000, l’État s’est désengagé de la gestion d’aérodromes de faible importance. Nombre d’entre eux ont été gérés par les chambres de commerce et d’industrie. Compte tenu de la spécificité de l’activité, ces dernières, n’étant pas spécialisées en aéronautique, ont éprouvé quelques difficultés et surtout pour la partie réglementaire. Assez rapidement, la société LAVALIN a détecté les opportunités à générer de substantiels bénéfices. La société a conquis, à ce jour, 19 terrains en France.
Tout a commencé par VATRY où la société LAVALIN Ingénierie a réalisé les infrastructures, conseillée par le cabinet IENAIR puis VATRY EUROPORT a été dirigé par Youssef Sabeh, aujourd’hui à la tête de EDEIS, nouvelle appellation de LAVALIN.
Le cabinet IENAIR, depuis une dizaine d’années, a conseillé de nombreuses collectivités territoriales propriétaires des plateformes aéroportuaires pour la rédaction des conventions de délégation de service public (DSP).
Certaines de leurs études comme à Hyères et à Nîmes ont été cofinancées par la DGAC. Lorsque l’on étudie de façon approfondie la teneur de ces DSP, on s’aperçoit rapidement que leur rédaction pour les petits terrains (moins de 100 000 passagers) ne fait pas référence à l’article R. 224-1 du Code de l’Aviation Civile, afin de pouvoir facturer des prestations non strictement nécessaires à l’exploitation des aéronefs.
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