Vous vous souvenez peut-être d’un courrier lecteur paru il y a peu. Il relatait la disparition d’un appareil aux Antilles, retrouvé bien trop tard par des plongeurs et les plongeurs Sapeurs-Pompiers. Comme tous les appareils certifiés, cet avion devait être équipé d’une balise 406 MHz, puisque cet équipement est devenu quasiment obligatoire lorsque l’on évolue en dehors de l’espace aérien métropolitain. Les survols maritimes de cet appareil, par définition répétés, ont dû atténuer le courroux du trésorier de l’association propriétaire de l’appareil : pour une fois qu’il s’agissait d’améliorer la sécurité des passagers et des pilotes de manière tangible…
Malgré cela, lors du crash de l’appareil, très près de l’aérodrome, personne n’a entendu les signaux de détresse émis par la balise. Normal me direz-vous, puisque ce sont les satellites en orbite qui détectent le déclenchement, triangulent la position si la balise n’émet pas des informations de positionnement fournies par le GPS optionnel intégré.
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