L’évolution de la puissance du moteur Rotax était attendue par un certain nombre de constructeurs. Elle pourrait se révéler comme une excellente opportunité afin de relancer le secteur de l’aviation légère. Après le DR 400 Rotax de Nogaro Aviation, c’est autour de Philippe Moniot d’avoir installé le dernier né Rotax, le 915, dans un quadriplace Simba. Ce moteur de 135 ch remplacera le Continental IOF -240B de 125 chevaux offrant à l’avion composite 10 ch de plus. Selon Philippe Moniot, ce Rotax a l’avantage de garder la puissance en altitude grâce au turbo, il offrira à l’appareil des performances intéressantes avec 145 kt en croisière rapide et un taux de montée de 1 000 ft/min. Le potentiel devrait être, comme pour les autres moteurs de la gamme, de 2000 heures. Le premier vol est prévu en mars et, comme d’habitude, Philippe Moniot présentera son avion au prochain salon du Bourget ; il sera aux commandes. Ce Rotax associé à des cellules plus légères constituera un excellent compromis poids/performances/coûts d’exploitation faibles, peut-être la clé pour la sempiternelle relance de l’aviation légère. Pourquoi ne pas envisager idéalement que l’arrivée de ce moteur rencontre une évolution de la puissance admise sur les futurs ULM qui seront (peut-être) un peu plus lourds comme l’envisage l’Europe ? Une puissance plus élevée associée à une cellule plus lourde en conservant une réglementation ULM, voilà une piste d’avenir. Il restera ensuite à faire évoluer la formation des instructeurs, voire instaurer un vol test dans le cadre d’un mini contrôle des compétences. Et là, le sujet risque de faire débat.
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