Depuis que j’ai commencé à voler, il y a 8 ans déjà avec quelque 500 heures au compteur, je continue à apprendre à chaque vol. Utilisant régulièrement l’avion comme mode de transport pour faire du tourisme ou rendre visite à des clients, j’ai remarqué être souvent confronté à la limite de la nuit aéronautique.
J’ai même déjà eu, devant rentrer tard, la mauvaise surprise d’atterrir à la limite de la nuit. Heureusement, je n’ai jamais eu besoin de me dérouter. Comme beaucoup de pilotes -– avant de faire le vol de nuit, j’ai toujours pensé qu’en cas de problème, il serait toujours possible de se dérouter vers un aérodrome éclairé. Effectivement, c’est possible, mais sans expérience vous avez toutes les chances dans le meilleur des cas de transformer votre Robin préféré en avion à train rentrant, ce qui est rarement du goût de votre président de club ! D’où ma décision d’entreprendre l’apprentissage du vol de nuit. Avant de commencer, j’ai réalisé quelques heures de vol sans visibilité (VSV) sur le DA40 de mon club Sedanais. Cette sensibilisation m’a énormément aidé pour la formation du vol de nuit que j’ai réalisée au club de Prunay et dans laquelle j’ai aussi embarqué un ami pilote de Sedan et une copilote qui me suit souvent dans mes déplacements.
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