Monter un brancard, faire les pleins, voire préparer une navigation, autant de tâches qui se sont plus effectuées par le pilote de SAMU mais par un assistant de vol, une personne qui fait désormais partie de l’équipage. Sa présence a été rendue obligatoire depuis le premier janvier par l’EASA. En vol, sa mission de base est d’être une paire d’yeux supplémentaire pour le pilote : pour le « voir et éviter » du vol à vue dans la phase de transit lors de la mission, mais également dans les phases d’approche, lorsque le pilote doit se poser au sein d’environnements exigus, voire entourés d’obstacles.
On sait très bien que malgré le sang froid des pilotes de SAMU et leur expérience, ce type d’environnement rend le posé plus délicat. Cette situation vaut essentiellement pour les missions primaires quand l’hélico du SAMU doit se poser en campagne au plus près du patient, s’il n’y a pas d’endroit plus sécurisé que le lieu de posé. La mission en vol est peut-être la plus riche.
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