La première fois que j’ai vu un hélico, c’était dans les vignobles de la Champagne où j’habitais. J’avais 8 ans et je suivais à vélo les appareils en train de faire du traitement agricole. Tout de suite, j’ai été fasciné, personne dans ma famille n’était versé dans l’aéronautique. Très vite, après mon bac, j’ai eu envie de m’engager dans l’ALAT, faire de l’hélico avec un désir d’aventure. Une fois intégré, j’ai eu tout aussi vite l’envie de partir. J’ai tenu trois mois à l’école des sous-officiers de Saint-Maixent. À mon retour, sans projet dans l’immédiat, je vends des voitures. L’hélico est encore dans un coin de ma tête. Je ne sais pas encore comment je vais faire quand je rencontre un mécano hélicoptère qui, lui-même, me présente un pilote d’hélicoptère, Robert Vaucelle, de Héli-Lorraine. Je le bombarde de questions et j’apprends que piloter un hélico est à ma portée. J’ai la chance alors d’avoir dans mon entourage un banquier qui va m’octroyer un prêt étudiant sur… 10 ans !
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