Par Yves Brucker, Illustrations de l’auteur, Jeppesen.
Ces deux régimes de vols vivaient à ce jour dans des territoires distincts, IFR sur les gros terrains et VFR plus ou moins cantonnés sur les plates-formes de moindre importance. Notre administration de tutelle ayant, dans un souci de sécurité, encouragé l’accession à l’IFR au plus grand nombre, il faut s’attendre à ce que dans quelques années, 50 % des pilotes privés soient qualifiés IFR, comme c’est le cas aux US.
Donc, il y aura de plus en plus d’IFR et de plus en plus d’aérodromes disposant d’une procédure aux instruments grâce aux procédures GPS. On peut donc parier que la cohabitation VFR/IFR va devenir la norme sur la majorité de nos terrains d’aviation. C’est un changement par rapport au passé et comme tel, cela influe sur la sécurité. Une réunion faite au sein de notre ATO laisse penser qu’en raison des formations étanches, les pilotes de club ont une connaissance limitée des us et coutumes IFR (et c’est une litote). Nous proposons de vous livrer quelques réflexions sur les zones potentiellement conflictuelles entre ces deux régimes de vol et sur les attentes des uns et des autres.
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